L’application des cadres légaux et budgétaires de plus en plus restrictifs et leurs conditions de travail font que les travailleurs sociaux se retrouvent souvent pris en tenaille entre le contrôle et l’activation sociale que le pouvoir politique leur demande de mettre en œuvre et les missions sociales inhérentes à leur métier. Cette situation entraine une dénaturation progressive du secteur de l’aide sociale publique et une déshumanisation des usagers passant le plus souvent du statut de sujet à celui d’objet. Elle a évidemment des conséquences sur le sens que les travailleurs sociaux peuvent donner à leur travail et entraine un nombre croissant de burn out professionnels. Pour endiguer cette dérive, il s’avère nécessaire de remettre la solidarité au cœur du travail social.

Dans son Mémorandum 2024, le Centre d’Action Laïque demande:

  • de défendre les intérêts des CPAS auprès du niveau fédéral et d’augmenter la dotation régionale au Fonds spécial de l’aide sociale;
  • de maintenir l’autonomie fonctionnelle des CPAS dans le respect du huis clos et du secret professionnel de ses travailleurs;
  • d’encourager les fusions de services concurrents entre communes et CPAS (repas à domicile notamment);
  • d’assurer la revalorisation de la fonction de travailleur social via une revalorisation des barèmes des travailleurs des CPAS.

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