De plus en plus, les personnes en situation de pauvreté sont désignées comme étant les seules responsables de leur situation. Si le Centre d’Action Laïque ne nie pas que des abus existent parfois, faire peser sur des personnes victimes une responsabilité qui n’est pas de leur fait est inique. C’est la logique par exemple lorsque tout allocataire social est finalement pointé comme un assisté.

Le Centre d’Action Laïque estime qu’il faut changer le regard que la société porte sur ses plus vulnérables. Il recommande:

  • d’être vigilants quant aux termes utilisés en matière d’aide sociale; on observe en effet un glissement sémantique: « aide » vers « assistance »,  « bénéficiaires » vers « assistés », « solidarité » vers « charité », « droits sociaux » vers « privilèges », etc.
  • que les politiques s’abstiennent de formulations inadéquate comme lorsque la politique en matière de contrôle de la recherche d’emploi se transforme dans certains discours en chasse aux chômeurs ou que la lutte contre le sans-abrisme par l’éradication des pauvres des centre-villes.

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