Notre société est marquée par l’émergence de nouvelles formes de précarité: les travailleurs pauvres, les travailleurs intermittents, les jeunes en rupture familiale, les étudiants belges et étrangers au statut précaire, les familles monoparentales et particulièrement les mères célibataires, certains pensionnés, la partie inférieure de la classe moyenne dont le statut s’effrite inexorablement, sans oublier les actuels – et surtout – futurs réfugiés climatiques. Les politiques sociales doivent prendre en compte ces nouvelles catégories de personnes précaires dont le nombre ne peut qu’augmenter dans les années et les décennies à venir.

Le Centre d’Action Laïque recommande notamment dans son Mémorandum 2024:

  • de garantir le mécanisme de solidarité qu’est la sécurité sociale, en assurant de manière effective un système de sécurité sociale garantissant un revenu adéquat à chacun, et partant du principe de l’individualisation des droits sociaux;
  • de promouvoir des emplois durables, de qualité et stables, et par conséquent de limiter la création de flexi-jobs;
  • d’étudier la possibilité d’un rapport d’impact sur la pauvreté lors de l’élaboration d’une mesure politique (conséquences potentielles pour les personnes en situation de pauvreté et de précarité);
  • d’accorder une attention accrue aux personnes âgées en améliorant la qualité, l’accessibilité et l’offre en matière de soins et aides à domicile, en soutenant le maintien à domicile par l’octroi de prêts à des taux préférentiels pour adapter les logements des personnes âgées précarisées et les rendre plus ergonomiques.

Une partie de la capacité d’agir dans les États dépend du cadre général fixé au niveau européen (marges budgétaires…). Il importe dès lors également que la question sociale figure parmi les priorités dans les politiques européennes (socle européen des droits sociaux).

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