Les problèmes de santé mentale se basent ou entrainent une perte de sens par rapport au monde. À cause de la vulnérabilité qu’elle entraine, la précarité sociale peut en être la cause ou la conséquence. Depuis la « Réforme 107 » mise en place en 2010, qui a pour volonté d’offrir de meilleurs soins en santé mentale via des circuits et des réseaux de soins extra hospitaliers, on ne peut que constater l’augmentation au sein du champ de la psychiatrie de problématiques comme les assuétudes, les violences, le stress au travail, les adolescents en difficulté, les structures d’enfermement, etc. Ainsi, les psychiatres et les psychologues doivent prendre en charge nombre de problématiques sociales auxquelles ils ne sont pas formés. Corollairement, les travailleurs sociaux doivent composer avec des troubles de santé mentale pour lesquels ils n’ont aucune formation.

Le Centre d’Action Laïque recommande dans son Mémorandum 2024:

  • de renforcer l’accès aux services de santé mentale dont la santé mentale des jeunes qui devient un problème majeur,
  • d’assurer un accès à la santé équitable, pour toutes et tous aux différents âges de la vie, sans aucune discrimination sociale, ethnique, culturelle, territoriale, générationnelle, de genre…
  • et d’augmenter les budgets alloués aux politiques de santé préventive notamment en matière de santé mentale.

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