Un nombre important de personnes précaires reportent ou renoncent aux soins en santé pour des raisons financières. Il existe en cette matière une disparité entre hommes et femmes. Les familles monoparentales sont particulièrement touchées par cette situation. Dans ce domaine, la réalité de vie des personnes en incapacité de travail reste très problématique. Il existe malheureusement un lien entre le renoncement aux soins et la dépression et ses conséquences, comme la consommation d’assuétudes (alcool, drogues et médicaments).

Afin de soutenir le secteur de promotion de la santé, le Centre d’Action Laïque recommande dans son Mémorandum 2024 notamment:

• de lutter contre les facteurs d’inégalité en matière de santé et contribuer à les réduire sur le territoire notamment en portant une attention particulière aux populations vulnérables;
• d’assurer un accès à la santé équitable, pour toutes et tous, aux différents âges de la vie, sans aucune discrimination sociale, ethnique, culturelle, territoriale, générationnelle, de genre…;
• de lutter contre la marchandisation des soins de santé et réhabiliter ce secteur en tant que service public;
• de maintenir les soins de santé abordables grâce à une couverture maximale par l’assurance maladie obligatoire;
• de diminuer à long terme les coûts sanitaires et sociaux en agissant sur l’ensemble des éléments et conditions qui influencent l’état de santé: logement, emploi, éducation, loisirs, environnement, revenus, culture…

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